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En effet, Le 40 Cours Albert Ier se situe dans le 8ème arrondissement de Paris. Cette grande rue mais aussi ce quartier sont remplis de lieux à visiter qui ressemblent grandement à notre étude.

Une balade est possible afin de ne rater aucun de ces monuments historiques importants. 

 

  • Hôtel Salomon de Rothschild  (9-11 rue Berryer dans le 8ème) 

« C’est l’hôtel de Mme de Rothschild fut édifié Par Léon Ohnet et Justin Ponsard à l’emplacement de la folie Beaujon. L’ensemble de la construction est en pierre de taille ; la façade est précédée d’un massif portail et la façade sur jardin possède un portique dont le balcon est soutenu par une colonnade. Des fenêtres sont ornées de motifs floraux et le fronton central représente un couple de cygnes. L’hôtel a conservé son vaste jardin dont une partie sur trouve à l’emplacement de l’ancienne maison de Balzac, rasée vers 1850. A sa mort, en 1922, la baronne fit don à l’état de l’ensemble de la propriété qui abrite depuis 1976 le siège de la fondation nationale des arts graphiques et plastiques (FNAGP) qui aide les artistes notamment en cas de vieillesse ou d’invalidité »

 

  • Le Washington Plaza (44 rue Washington dans le 8ème) 

« L’immeuble le Washington Plaza, localisé au 38-44 rue de Washington, a été construit entre 1929 et 1932 par les architectes Lucien Bechmann et Roger Chatenay, avec l’idée de transposer à l’échelle parisienne un projet de type new-yorkais. On reconnaitra ainsi l’importance prise par le lobby d’entrée ainsi que les lignes verticales menant le regard vers le haut ».

 

  • Galerie C.T.Loo & cie (48 rue de Courcelles dans le 8ème) 

« Cette pagode chinoise fut édifiée en 1926, à la place d’un ancien hôtel particulier de style Louis Philippe, par l’architecte Fernand Bloch. En effet, le but était de fournir une vitrine des plus représentatives à l’antiquaire chinois, Ching Tsai Loo. Ce bâtiment rouge, assez massif avec ses six étages contraste agréablement dans ce quartier plutôt sage et très résidentiel. C’est aujourd’hui la plus ancienne galerie d’art asiatique de la capitale et son écrin demeure un des seuls témoins parisiens de l’architecture traditionnelle chinoise.

 

  • 7 rue Rambrandt 

« Cet immeuble en pierre de taille fut construit en 1899 par l’architecte Gustave Rives. L’édifice se distingue par la présence de ses deux bow-windows. Des éléments décoratifs concourent à la distinction de l’ensemble : les lignes graciles du balcon continu du 3ème étage, les angelots sculptés au dessus des fenêtres, les pilastres courans sur les deux premiers niveaux de la façade et surtout les colonnes contenues dans les ouvertures  ».

 

  • Immeuble au 23 Avenue de Messine 

« Jules Lavirotte, loin des extravagances de ses créations du 29 de l’avenue Rapp et du 3 square Rapp, a construit en 1907, cet immeuble typiquement dans le style art-nouveau. 
Il s’est fait seconder par Léon Binet pour les sculptures et par Dondelinger pour les ferronneries.»

 

  • Le musée Jacquemart André (158 boulevard Haussman dans le 8ème) 

« Ce charmant hôtel particulier fut édifié entre 1869 et 1875, à l’initiative du collectionneur Édouard André, pour abriter sa collection. Quand en 1881, celui-ci épousa Nélie Jacquemart, ils se consacrèrent tous deux à cette collection, principalement centrée autour du XVIIIe siècle et de la renaissance italienne, en s’attachant à ce que les œuvres soient conservées en présence de leur mobilier d’époque. A la mort de son mari, Nélie Jacquemart fit don à l’institut de France de l’hôtel et de ses collections pour en faire le musée Jacquemart André. 
La façade s’articule atour de pierres de taille entièrement ornées de refends dont l’avant corps central offre un porche garni de colonnes à chapiteaux ioniques ». 

 

  • Saint Philippe du Roule (154 rue Faubourg Saint Honoré dans le 8ème) 

« L’église que nous appelons actuellement Saint Philippe du Roule fut construite entre 1774 et 1784. Mais cet emplacement abritait déjà une chapelle à Saint Philippe depuis le XIIIe siècle. L’actuelle Saint Philippe du Roule fut construite par Jean-François Chalgrin et peut être considérée comme le premier édifice néoclassique de la capitale. L’intérieur, qui sera plusieurs fois remanié au cours du XIXe siècle, présente un plan en croix grecque surmonté d’une coupole. Initialement le plafond est un exemple magnifique de structure à caisson. Enfin, l’abside s’illustre par une belle «Descente de crois» réalisée par Théodore Chassériau au milieu du XIXe siècle »

 

 

  • 42 Rue de la Boétique

« Imposant bureau central de composition très rationaliste, proche de l’immeuble industriel. Pourtant, un intéressant travail de décoration permet de sortir de la monotonie de la façade. Les inscriptions gravées dans la pierre semblent comme une continuité des frises. Mais surtout, le travail de la ferronnerie est un clin d’œil aux façades des grands sièges sociaux de banques construits à Paris au début du siècle. L’enseigne de « La Poste » rappelle les lanternes des anciennes diligences des postes ».

 

  • 6 Rue Delacassé

« L’Art-Déco sait montrer une grande sobriété des effets. Cette façade parfaitement symétrique, jusque dans l’oculus du dernier niveau peut passer inaperçue. Un œil totalement inattentif pourrait même la prendre pour une construction des années 1960 d’une grande banalité. Pourtant, un regard plus proche découvre une multitude de détails d’une grande richesse. Les sous-faces des balcons, sont ainsi marquées par quatre décrochements successifs. La porte d’entrée n’est pas simplement plaquée dans une baie, mais elle est intégrée dans une succession de plans qui l’annoncent. Ces détails sont le fruit d’un véritable travail architectural qui dépasse le simple agrandissement d’une maquette comme on le voit trop souvent après-guerre ».

 

  • Le Palais de l’Élysée (55 rue du Faubourg Saint Honoré dans le 8ème) 

« Ce palais, ainsi que son jardin à l’anglaise furent édifiés entre 1718 et 1720 par l’architecte Armand Claude, pour le comte d’Evreux. La Révolution y installera la Commission sur l’envoi des lois et l’imprimerie nationale. Le palais n’est plus habité que par intermittence jusqu’en 1874, date à laquelle il devient officiellement résidence du Chef de l’Etat français.
Le palais de l’Élysée se présente comme une histoire de l’architecture extérieure et intérieure. Ainsi, il garde du comte d’Evreux, son corps de logis central, alors que l’aile gauche témoigne du passage de Mme de Pompadour, et que l’aile droite fut édifiée sous Napoléon III ».

 

  • Place Beauvau

« Située dans le très chic quartier de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, à proximité du palais de l’Elysée et des galeries d’art parisiennes les plus réputées, cette place semi-circulaire, synonyme de luxe et de pouvoir, tire son nom de l’ex-hôtel de Beauvau en face duquel elle se trouve (96 rue du Faubourg-Saint-Honoré) ».

 

  • Hôtel de la Paiva (25-27 avenue des Champs Élysées dans le 8ème) 

« La construction de cet hôtel de l’architecte Pierre Manguin dura dix ans (1856-1866).
Il fût érigé pour la marquise de la Païva, courtisane très en vogue dans le Paris de l’époque qui fit une très belle carrière. Elle aurait fait chavirer plusieurs cœurs et fortunes.
Malgré l’étroitesse de la parcelle dont disposait l’architecte. Sur l’avenue, un jardin suspendu. L’entrée se fait sur le côté gauche, par un passage cocher qui permettait de descendre au sec les jours de pluie. Le style néo-renaissance à la française de la façade est indubitable : motifs maçonnés, décorations de marbre, sculptures… Le balcon sur console se démarque de la plupart des balcons parisiens par son garde-corps en fer forgé blanc. A part le passage cocher, la symétrie de l’ensemble est parfaitement respectée ».

 

  • Magasin Citroen C42 (42 avenue des Champs Élysées dans le 8ème) 

« Le bâtiment art déco datant de 1932 a été complètement revu. Aussi, pour le «C42» (nom donné au bâtiment), l’architecte Manuelle Gautrand a remodelé toute la façade en l’habillant d’une enveloppe de verre et d’acier. La « nouvelle » façade représente les chevrons de la marque qui s’envolent vers le ciel, pour cela il a fallu procéder à un traitement spécial des matériaux pour que la marque soit facilement identifiable de jour comme de nuit. Les chevrons principaux, au dessus de la porte sont d’une taille impressionnante, en effet il mesure plus de 11 mètres de haut pour 3,50 de large. 
L’intérieur est lui aussi travaillé, entre plafonds kaléidoscopiques et jeux de texture. Enfin, ce lieu n’étant pas un point de vente il est ouvert à tous les curieux qui voudraient en apprendre plus sur cette maison mythique ».

 

  • Guerlain (68 avenue des Champs Élysées) 

« Ce superbe immeuble, maison mère de la firme, fut réalisé entre 1912 et 1914 par Charles Mewès, spécialisé dans les palaces et les transatlantiques (c’est notamment l’architecte du Ritz et du paquebot Amerika). La boutique, dotée d’un institut, célèbre le triomphe du bow window avec sa façade de pierre et de métal aux allures de végétaux grimpants, dans le sillage de l’art nouveau. Enfin, le rez de chaussée à refends est orné de superbe mascarons, en l’honneur de La Femme et… du parfum ».

 

 

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